In : "Coulisses" = ISSN 1150-594X, n°40, hiver 2010, p. 29-115International audienceSi les critiques de la pièce ne manquent pas de comparer la Surprise de l'amour de 1727 à celle de 1722, ils soulignent déjà la « nouveauté » de son genre, et l’audace que constitue la reprise d’une comédie sur un même thème. On peut ainsi décrire les variations et les reprises (situations, motifs, personnages) de la première à la seconde Surprise, qui en appellent à la mémoire du spectateur. Mais ces reprises s’inscrivent dans une logique de surenchérissement dans la difficulté, qui met en question la possibilité même d’une « surprise » de l’amour. La pièce repose ainsi sur une sorte de dramaturgie de la contrainte, qui pousse à ses limites le motif, origin...